L’électrostimulation et la vacuothérapie

Dérivées de techniques utilisées par les médecins et les kinésithérapeutes, l’électro-stimulation et la vacuothérapie sont utilisées aussi en soins esthétiques, que ce soit pour le corps ou le visage.

L’électrostimulation

La technique

L’électrostimulation utilise un courant à basse tension discontinu, transmis par des électrodes reliées à un appareil. Au cours de la séance (en moyenne 30 minutes ) sur un visage parfaitement démaquillé (avec le bon produit pour les yeux), l’esthéticienne déplace les électrodes sur l’ensemble du visage, provoquant ainsi une contraction des muscles, dont certains ne sont jamais sollicités.

La méthode peut être plus complexe : le courant est conduit par les gants spéciaux portés par l’esthéticienne (méthode exclusive) qui agit par petites pressions sur le visage : cou, menton, au dessus des lèvres, faces, front. En alternance, l’esthéticienne diffuse par ses mains gantées un courant continu : c’est la ionophorèse qui active la pénétration des produits actifs des soins.

Toute séance d’électrostimulation se termine par l’application d’un sérum ou d’une crème spécifique, accompagnée d’un léger massage.

electrostimulation

Les résultats

Quelle que soit la méthode, il y a un effet immédiat : le sang a mieux circulé, les muscles sont légèrement gonflés, le visage est ainsi plus lisse, plus reposé, et le teint paraît plus éclatant. Cependant l’effet est de courte durée.

Pour obtenir des résultats plus durables, il est nécessaire de faire des cures de 10 séances minimum, les premières rapprochées dans le temps. Et il convient d’entretenir les résultats obtenus par des séances régulières (une fois par mois). À terme, on peut espérer une peau plus tonique, un visage raffermi. En association avec l’aloe vera pour les cheveux, les résultats ne peuvent être que meilleurs.

La vacuothérapie

La technique

Dérivée d’une technique de kinésithérapeutes (association du palpé roulé à une aspiration) la vacuothérapie permet, grâce à une tête de massage, sorte de ventouse en pyrex reliée à une pompe aspirante qui fait le vide, d’exercer une dépression à la surface de la peau. Les tissus en s’écartant vont entraîner un afflux de sang dans la zone traitée et augmenter la circulation superficielle.

Parallèlement, le réseau lymphatique va être stimulé. Initialement conçue à des fins thérapeutiques (traitement des cicatrices puis thérapies musculaire, circulatoire, rhumatologique) l’arrivée d’appareils plus légers et sans effet traumatisant pour la peau a profité aux soins esthétiques. Le « dépresso-massage » peut ainsi s’appliquer sur toutes les régions du corps.

Pour le visage, l’appareil est équipé de petites têtes que l’on déplace sur la surface du visage et sur le cou, sur une peau nettoyée et crémée, comme pour un massage. Les pulsations et la puissance de la pompe aspirante sont réglées au plus doux, la séance dure environ une demi-heure, au bout de laquelle le visage a rougi, signe d’une circulation accrue.

Les résultats

En favorisant l’oxygénation, les échanges cellulaires et l’élimination des déchets, cette technique qui s’apparente à celle du drainage lymphatique, améliore la qualité de la peau après une quinzaine de séances : les paupières et les joues se dégonflent, le menton et le cou s’affinent, les ridules s’estompent, le teint se clarifie. Associé à des séances d’électro-stimulation, le « dépresso-massage » peut en plus redonner à la peau du visage de la tonicité, et même pour certains, stimuler la fabrication de collagène.